Etrange Nuit (#383)
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© Paroles: Christian D., 2019.
© Mélodie: Guy E. Trépanier, 2019.
Intro: 4 mesures (en Sol)
Préambule:
Sûr, que j’avais trop bu, vous diront les septiques,
Mais c’que j’ai vu: j’l’ai vu. Alors, je vous explique:
Par une étrange nuit, les statues de PARIS
En pierre ou en métal, quittèrent leur piédestal
Les savants, les héros, s’agitant à leur guise,
Empereurs, Généraux, tous les Saints des églises
Dans leurs poses figées avec leurs regards vides
Se mirent à bouger sous la lune livide.
J’ai vu comme je vous vois ce spectacle bizarre
De Princes et de Rois en marbre de CARRARE,
Et des gens très connus dans leurs drôles de costumes
Avec des femmes nues, arpenter le bitume !
Par une étrange nuit, les statues de PARIS
En pierre ou en métal, quittèrent leur piédestal
Courant tous azimuts, voilà que les sculptures
Emportées par le rut sombrent dans la luxure.
La VENUS DE MILO, telle une fille indigne
D’un HERCULE sans maillot arrache la feuille de vigne.
Experts en érection, sur les places publiques
Les Satyres en action spontanément rappliquent.
Danseuses de MAILLOL, Vierges de MICHEL ANGE,
Loin de crier au viol, au stupre se mélangent !
Par une étrange nuit, les statues de PARIS
En pierre ou en métal, quittèrent leur piédestal
Tous les petits amours, les Cupidons, les Grâces,
S’abandonnent à leur tour, s’enlacent et s’embrassent.
Un espèce de GREC que le désir titille
Fait des Salamalecs au Génie d’la Bastille
J’ai vu la main d’ma sœur, une fille bien brave,
Massant avec douceur, au Pont d’l’ ALMA, le zouave.
Puis voilà qu’à leur tour, les "NIKI DE SAINT PHALLE"
S’enfilent à BEAUBOURG et s’accouplent en rafales.
Par une étrange nuit, les statues de PARIS
En pierre ou en métal, quittèrent leur piédestal
J’ai vu, de mes yeux vu, tous leurs baisers-ventouses,
Quelle orgie imprévue, gigantesque partouze !…
J’ajoute, impératif, et c’est bien là le drame
Pas un préservatif de prévu au programme !
Quand je raconte ça aux bars où je m’ abreuve,
Les gens doutent de moi et pourtant j’ai des preuves :
Depuis l’étrange nuit, non, c’est pas un mensonge
Les statues de PARIS ont un mal qui les ronge… !
Par une étrange nuit, les statues de PARIS
En pierre ou en métal, quittèrent leur piédestal
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© Paroles: Christian D., 2019.
© Mélodie: Guy E. Trépanier, 2019.
Intro: 4 mesures (en Sol)
Préambule:
Sûr, que j’avais trop bu, vous diront les septiques,
Mais c’que j’ai vu: j’l’ai vu. Alors, je vous explique:
Par une étrange nuit, les statues de PARIS
En pierre ou en métal, quittèrent leur piédestal
Les savants, les héros, s’agitant à leur guise,
Empereurs, Généraux, tous les Saints des églises
Dans leurs poses figées avec leurs regards vides
Se mirent à bouger sous la lune livide.
J’ai vu comme je vous vois ce spectacle bizarre
De Princes et de Rois en marbre de CARRARE,
Et des gens très connus dans leurs drôles de costumes
Avec des femmes nues, arpenter le bitume !
Par une étrange nuit, les statues de PARIS
En pierre ou en métal, quittèrent leur piédestal
Courant tous azimuts, voilà que les sculptures
Emportées par le rut sombrent dans la luxure.
La VENUS DE MILO, telle une fille indigne
D’un HERCULE sans maillot arrache la feuille de vigne.
Experts en érection, sur les places publiques
Les Satyres en action spontanément rappliquent.
Danseuses de MAILLOL, Vierges de MICHEL ANGE,
Loin de crier au viol, au stupre se mélangent !
Par une étrange nuit, les statues de PARIS
En pierre ou en métal, quittèrent leur piédestal
Tous les petits amours, les Cupidons, les Grâces,
S’abandonnent à leur tour, s’enlacent et s’embrassent.
Un espèce de GREC que le désir titille
Fait des Salamalecs au Génie d’la Bastille
J’ai vu la main d’ma sœur, une fille bien brave,
Massant avec douceur, au Pont d’l’ ALMA, le zouave.
Puis voilà qu’à leur tour, les "NIKI DE SAINT PHALLE"
S’enfilent à BEAUBOURG et s’accouplent en rafales.
Par une étrange nuit, les statues de PARIS
En pierre ou en métal, quittèrent leur piédestal
J’ai vu, de mes yeux vu, tous leurs baisers-ventouses,
Quelle orgie imprévue, gigantesque partouze !…
J’ajoute, impératif, et c’est bien là le drame
Pas un préservatif de prévu au programme !
Quand je raconte ça aux bars où je m’ abreuve,
Les gens doutent de moi et pourtant j’ai des preuves :
Depuis l’étrange nuit, non, c’est pas un mensonge
Les statues de PARIS ont un mal qui les ronge… !
Par une étrange nuit, les statues de PARIS
En pierre ou en métal, quittèrent leur piédestal
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